Ils ne veulent pas d’une poubelle nucléaire dans le département

Publié le par la gauche alternative dans l'Oise

Pour info, la Gauche Alternative Oise a participé à cette manifestation en distribuant les tracts et en faisant signer les pétitions du groupe local Sortir du nucléaire 60, auquel nous apportons notre soutien.

Gauche Alternative Oise.

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Beauvais

P.C | 28.09.2008, 07h00

 

DES PÉTITIONS et des légumes avec le sigle « radioactif » distribués sur le marché de Beauvais. Hier matin, le groupe local Sortir du nucléaire a choisi ce moyen pour sensibiliser la population à l’éventuelle arrivée de déchets radioactifs dans le département. L’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, est à la recherche d’un terrain d’une centaine d’hectares, à dominante argileuse ou marneuse sur une épaisseur d’au moins 50 mètres, pour y stocker environ 220 000 m3 de déchets radioactifs de faible activité à vie longue.

La mise en service du site est programmée pour 2019. Cinq cantons de l’Oise seraient susceptibles de l’accueillir : Breteuil, Crèvecoeur-le-Grand, Marseille-en- Beauvaisis, Formerie et Grandvilliers.

Pour Sortir du nucléaire, l’Oise ne doit en aucun cas devenir une poubelle nucléaire. « Parmi les déchets que l’on veut nous mettre sous les pieds, il y a de l’uranium 238 ou encore du radium 226 dont la durée de demi-vie est de mille six cents ans, rappelle Nicolas Guillou du groupe local Sortir du nucléaire. Nous n’avons aucune garantie sur la perméabilité des terrains, et les éléments radioactifs contenus dans ces déchets regagneront tôt ou tard l’eau ou l’air. Il faut savoir que l’inhalation d’une dose de plutonium inférieure à un microgramme peut suffire à provoquer un cancer ! »

« Nous n’avons aucune garantie sur la perméabilité des terrains »

Face à cette mobilisation, l’Andra promet des retombées en termes de recettes fiscales et de développement économique très tentantes. On parle de 2,3 millions d’euros par an, une somme non négligeable pour ces communes de secteur rural. « L’Andra parle et promet la transparence, mais à part le nom des cantons concernés, on ne sait toujours pas si des communes de l’Oise sont candidates pour accueillir cette décharge », regrette Nicolas Guillou.

 

Le Parisien

Publié dans lu dans la presse

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